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    Un fossile découvert au début du siècle dernier aux environs de Saint-Etienne (42), c’est une fougère, Pecopteris micromiltoni  pour les scientifiques, elle a environ 300 millions d’années… A force de l’observer vous sentez une chaleur moite envahir la pièce, une légère brise fait bruisser la luxuriante végétation, les fougères arborescentes vous entourent… Vous venez d’entamer votre voyage au Carbonifère…

     

     

     

     

    (Pièce offerte)


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  • palaeolodus ambigus

    Les couches de l’Oligocène de Limagne (63) renferment encore quelques fragments de coquilles d’œufs, vestiges de nichées d’oiseaux lacustres généralement indéterminés ou apparentés au Palaeolodus : un oiseau morphologiquement proche des flamants roses. Ce dernier est aussi proche des grèbes tant est si bien qu’on hésite encore entre un mode de vie d’oiseau plongeur (comme les grèbes) ou de chasseur en eau peu profonde à la manière des hérons. La taille des pattes du Palaeolodus semblent aller dans le sens de cette dernière hypothèse.

     

    Dans les faits plusieurs espèces peuvent être à l’origine de ces nichées. Les rares spécimens complets montrent des œufs proches par la taille et la couleur de ceux d’une poule.

    Sur le terrain j’ai remarqué qu’on pouvait trouver au moins deux types d’œufs foncièrement différents.

     

     

    Les premiers ont une couleur rosée unie :

     

    Les seconds sont plus ou moins mouchetés de noir :

     

     

    Il ne s’agit pas de coquilles issues d’un même œuf qui ne serait que partiellement pigmenté. Cette hypothèse est à abandonner puisque les deux types d’œufs se retrouvent en deux points bien distinct du même gisement, l’un n’offrant pas de coquilles pigmentées l’autre renfermant exclusivement ces dernières.

     

    Hypothèse 1:

    La pigmentation des œufs se retrouve chez de nombreux oiseaux de berges, chez les grèbes certes mais aussi les poules d’eau, etc… Il peut y avoir de  fortes différences dans la pigmentation des œufs entre les différentes sous-espèces de grèbes, il est donc possible que ces deux types d’œufs appartiennent à deux sous-espèces proches.

    La détermination est encore incertaine.

     

    Hypothèse 2:

    Il est égallement possible que la différence aujourd'hui visible sur ces coquilles ne soit pas le signe d'une pigmentation originelle des oeufs mais d'une minéralisation après coup. On remarque en effet que la pigmentation d'un oeuf actuel est généralement superficielle alors que les traces sur ces coquilles se retrouvent, bien qu'aténuées, sur le verso de la coquille. Le "pigment" noir est largement incrusté dans la coquille au point de laisser de petits trous béant quand les aléas du temps le retirent:

     

    Recto d'une coquille:

     
     
    Verso de la même coquille:
     
     
     
    Trous laissés à la place du "pigment":
     

     

     

     

     

    Je signale à mes aimables visiteurs que des coquilles sont disponibles à l’échange.

    Pour ma part je vous serai reconnaissant de me contacter si vous avez de la documentation sur le Paleolodus ou tout autre information pouvant aider à la détermination de ces œufs.


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  • dsc01150
     

    Voici quatre ammonites trouvées dans les Lourdines, sur la commune de Migné-Auxance dans la Vienne (86). Il s’agit d’ammonites perisphinctes, des céphalopodes vivant dans les mers du Jurassique au Callovien, c'est-à-dire il y a environ 164/161 millions d’années.

    Avec elles se trouve également une géode de calcite trouvée au même endroit. Elle n’a rien de fossile, c’est une formation purement minérale mais qui en tant que merveille des entrailles de notre Terre méritait elle aussi d’être sauvée.

     

     

     

    marques_griswold

     


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  • logo.gifIci est regroupée une partie de ma collection paléontologique, en grande partie issue de découvertes personnelles, mais aussi parfois le fruit d'échanges avec d'autres passionnés. Ces fossiles sont les derniers témoignages de ces "mondes perdus" ou plutôt du cycle irrégulier mais continue de l'évolution.

    Pas d'achat, pas de vente, le plaisir de découvrir et de comprendre.

    Si vous notez une erreur d'identification n'hésitez pas à la signaler.

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    Bonne visite !


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    Dernièrement l’on m’a offert cette dent qui nous vient tout droit de l’autre côté de la Méditerranée, du Maroc. On ne peut être qu’impressionné par l’étonnante brillance de l’émail et la taille impressionnante de cette dent : pas moins de 8cm ! Nul doute que son propriétaire devait être un beau spécimen. Après quelques recherches, quelques comparaisons, je pouvais assez rapidement dire qu’il s’agissait d’une dent d’Otodus obliquus. L’Otodus obliquus est un requin taupe géant qui vivait à la fin du Paléocène et au début de l’Eocène, quand ce désert de sable marocain étaient encore une mer poissonneuse.

    Eocène ou Paléocène ? Pour le savoir il faudrait connaitre le site exact d’où provient ce fossile. Ce qui est peut-être possible en étudiant la gangue. Chaque site à une gangue qui lui est propre, et cette gangue influe aussi sur la couleur de la dent. Après avoir interrogé différentes personnes plus savantes que moi sur les gisements marocains nous en sommes venus à considérer que cette dent venait très probablement des Ouled Abdoun/Khouribga, datés de l’Eocène (55 à 33 Ma environ).

     
     

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