• crocodile du crétacé USA

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  • amaltheus margaritatus2

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  • Rebbachisaurus

    Le Crétacé marocain est connu pour ses grands prédateurs : les Carcharodontosaurus saharicus, Deltadromeus agilis, Spinosaurus… Mais les couches de l’Aptien et de l’Albien ont également livrées les restes de grands sauropodes de la famille des Diplodocoidea. La dent présentée ici appartient à l’un d’entre eux, un Rebbachisaurus (le "lézard des Rebbaches", tribu berbère du Sud du Maroc) espèce pouvant atteindre 20 mètres de long. Comme tous les sauropodes, le Rebbachisaurus est herbivore, il se nourrit de feuilles qu’il atteint facilement grâce à son long cou. Ses dents ogivales et écartées forment un peigne très efficace pour arracher les feuilles et les aiguilles des arbres (exactement comme un peigne à baie). Pour échapper aux prédateurs comme le Carcharodontosaurus, les Rebbachisaurus devaient se déplacer en troupeau. Il est fort probable que, comme chez d’autres sauropodes, il ait bénéficié d’une croissance extrêmement rapide pour atteindre au plus vite une taille honorable capable de rebuter une partie des prédateurs. Le Rebbachisaurus bénéficiait également d’épines vertébrales qui soutenaient peut-être un voile, à moins qu’elles n’aient été recouvertes par une bosse de graisse.  

    Fait étonnant, le Rebbachisaurus marocain et le Rayososaurus sud-américain sont des espèces tellement proches qu’elles pourraient laisser penser qu’il puisse encore exister des connexions entre les deux continents à cette époque tardive…


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    L’Onchopristis était un poisson-scie géant pouvant mesurer 8 mètres de long. Il possédait un rostre pouvant atteindre 2,5 mètres, hérissé de pics en forme de harpon disposés en dents de scie. On suppose que ces poissons-scies vivaient en mer, mais qu’ils remontaient les rivières en période de reproduction et s’exposaient ainsi aux prédateurs qui les attendaient sur les berges comme le Spinosaure, redoutable prédateur piscivore. En 2005 la chasse des Onchopristis par les Spinosaures est prouvée grâce à la découverte d’une vertèbre de ce poisson trouvée dans une alvéole dentaire du dinosaure. En 2008 la découverte d’un fragment de mâchoire de Spinosaure dans lequel est plantée une dent rostrale d’Onchopristis vient confirmer l’hypothèse. Le spécimen de dent rostrale présenté ici permet de donner une idée de la taille de l’animal et de ses moyens de défense. Hélas cet échantillon est une restauration composite, réutilisant les fragments de dents fragmentaires pour reconstituer une dent complète. Mais l’Onchopristis n’est pas qu’une proie, c’est aussi un prédateur, par analogie avec les poissons-scies actuels on peut supposer que le rostre d’Onchopristis lui permettait de repérer ses proies (par électrosensibilité). Puis d’un violent coup de rostre l’Onchopristis devait pouvoir abasourdir voire empaler un poisson avant de le dévorer.


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  • Le Bosc 1 Anthichnium salamandroïdes 2
     

    Ces empreintes d’une salamandre primitive, Anthichnium salamandroïdes, date du Permien inférieur soit il y a environ 299/282 millions d’années. L’argile sableuse encore humide sur laquelle a marché l’animal s’est progressivement fossilisée en grès rouges, les « ruffes », colorés par des oxydes de fer. L’apparition des grès rouges, qui succèdent aux grès gris, témoigne d’un certain réchauffement climatique à cette époque. L’étude des sédiments plaide en faveur d’un climat chaud, de type intertropical, alternant des saisons sèches et des saisons des pluies. Les zones qui restaient plus ou moins humides abritaient des fougères arborescentes, des calamites (prêles géantes) et quelques conifères. C’est dans cet environnement qu’évoluaient, entre autres, des espèces de salamandres comme Anthichnium, au milieu d’espèces plus imposantes comme les Eryops ou les Dimétrodons.


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